Association des Parents et amis des Enfants des Etablissements Fondés par l'Abbé Oziol
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SYNTHESE DE L’HISTORIQUE de la FONDATION de L’ASSOCIATION

SYNTHESE DE L’HISTORIQUE de la FONDATION de L’ASSOCIATION

 

Depuis plusieurs années des parents se rencontraient à MARVEJOLS au cours des visites qu’ils faisaient à leurs enfants entrés au CLOS du NID.

 

Un dialogue s’était établi entre eux, et de leur conversation, il ressortait qu’une Association serait pour eux en même temps qu’un soutien moral une aide qu’ils  pourraient apporter aux Fondations de l’abbé OZIOL. (à l’époque la précision grammaticale de Fondation était utilisée).

 

Après consultation entre eux  de Mrs. GABEN  de MARSEILLE, LIEUTAUD de MARVEJOLS, RICHAUD de MARSEILLE et VUILLEMIN de RENNES, ils ont envoyé  un appel à tous les parents sous la forme d’une circulaire datée du 9 février 1970.

 

Immédiatement à PARIS  plusieurs parents d’enfants se réunissent chez Mme. LABAUME suite à son appel, afin d’étudier la création de cette Association ; tous furent d’accord sur cette opportunité.

 

A MARSEILLE la réaction fût identique. De toutes les régions, des bulletins d’adhésion de principe convergèrent. Des parents séjournant en « outre- mer » se rassemblèrent à ceux de la « métropole »,  ils participèrent à la constitution d’une première trésorerie sous diverses  formes exemple : des timbres, permettant ainsi les premières dépenses de ce regroupement projeté. Ainsi 409 familles nous firent confiance et une Assemblée Générale constitutive fût décidée.

 

HISTORIQUE de la FONDATION de L’ASSOCIATION

 

1 MOTIVATION de son EXISTENCE

 

Les préoccupations, se développant autour des personnes handicapées, nous ont fait espérer notamment l’application à leur égard des droits auxquels nous  pouvons tous prétendre. Même si ceux-ci relèvent de l’évidence, il faut cependant les réaffirmer, les respecter, les appliquer pour que les personnes handicapées soient reconnues comme des citoyens à part entière.

 

PRISE en compte des « mineurs » PRISE en compte des « adultes ».

 

Pour ces derniers :

 

Dans le cadre de l’accompagnement et du soutien que les équipes des Etablissements mettent en place auprès des adultes il faut distinguer deux aspects

 

Un aspect qui concerne la vie professionnelle, des travailleurs du C.A.T., s’intéressant  essentiellement, à  l’acquisition d’un véritable statut de travailleur, dont on reconnaîtra ainsi l’utilité sociale

 

 Un aspect qui s’intéresse à la vie sociale, et à l’insertion, qui s’attache particulièrement à faire reconnaître, une place équivalente à celle de tout citoyen.

 

      En ce qui concerne les « mineurs »

 

      Et en général pour tous nos enfants, notre intervention dans le cadre des Etablissements, s’appuie sur plusieurs orientations :

 

*    Agir sur l’environnement pour faciliter l’intégration des personnes, et le développement de rapports harmonieux.

 

*    Mettre en place des réseaux relationnels, et ainsi alléger l’emprise du système « institutionnel ».

 

*    Développer une approche multidimensionnelle  des facteurs d’insertion, notamment en participant à la structuration de services d’accompagnement à la vie sociale.

 

*    Tenir compte de la famille et des proches pouvant apporter une aide et un soutien au projet individuel d’insertion.

 

Il est donc question de rechercher la meilleure façon d’aboutir à une réussite sociale de la personne  reçue, et que cette réussite soit à la mesure des souhaits qu’ils expriment  pour se sentir acceptés et intégrés.

 

2 SITUATION NOMINATIVE des DEBUTS

 

Tout comme nos ancêtres  il  y a  700000 ans, dans le département du LANGUEDOC ROUSSILLON  et au cours du Néolithique, apparaissaient les premiers agriculteurs qui défrichent, tracent des chemins, construisent des villages, il y a eu un passé à la création de l’APEFAO.

 

Nous savons ce que la LOZERE doit à Mr. l’abbé OZIOL prêtre le 19 juin 1943, décédé le 27/11/2004  il a su inventer les réponses adaptées aux problèmes des grands handicapés mentaux en détresse en créant ; l’ASSOCIATION du CLOS du NID : le 25/12/1955, l’enregistrement à la préfecture de MENDE ayant eu lieu le16/12/1956.

 

Il a su,  dans le sillage de ses amis l’abbé VIALLET un des fondateurs de l’Association SAINT NICOLAS de LANGOGNE ses obsèques ont eu lieu le vendredi 2/9/2005 à LANGOGNE et le Chanoine ALMERAS consacrer cette vocation d’accueil sanitaire et social, si nécessaire pour tous ceux qui viennent chercher ici non seulement du réconfort mais aussi une chance dans la vie. Son œuvre est le fruit de sa personnalité et de sa rencontre avec un psychiatre de Saint ALBAN : le docteur TOSQUELLES, qui a conçu et développé une nouvelle école de pensée, et contribué à faire tomber les murs de l’hôpital, et communiquer à

l’abbé OZIOL son ambition éducative pour des enfants qui ne trouvaient alors aucune autres solution qu’une hospitalisation inadaptée.

 

C’est ainsi qu’il a su mobiliser des responsables divers, notamment ceux de la caisse militaire de sécurité sociale, de l’armée de l’air ; et de la caisse des cadres. On peut citer : le Général  MALBEC,  le Général AUBRY, Monsieur LAB, et d’autres très nombreux, ayant permis à l’Abbé OZIOL de concrétiser ses projets. Il a su convaincre les plus hautes autorités de l’Etat,

notamment les préfets : Mrs SEGUY, DIJOUD, BROSSE ; il a réussi a mobiliser des personnalités comme Madame SREIWER, sœur du Président KENNEDY, ayant visité les Ateliers de LA COLAGNE.

 

C’est il y a bientôt soixante ans en considérant que cet historique est réalisé fin 2013.

 

Il y a lieu de préciser que lorsque les besoins sont devenus nécessaires suite aux extensions d’Etablissements, les financements ont été assurés par de nouveaux moyens, on retiendra : la CNMSS « la SECURITE SOCIALE des ARMEES » présidée par Mr. LAB.

 

Cette présidence succède à celle du chanoine ALMERAS et il participe dès 1955 auprès de l’Abbé OZIOL à l’essor du «  CLOS du NID «, puis décède le 28/3/2011.

 

En 1956 déjà le premier bâtiment SEGUY  à GREZES s’installe et en 1958,   cinquante - huit  places sont nécessaires, et en 1959 cent vingt- quatre nouvelles places sont demandées.

 

Les SAPINS inaugurent en 1962 ainsi que les ATELIERS de LA COLAGNE, le relais financier est assuré par l’AGIRC  qui participe à  l’achat de lits. Pour l’histoire on peut rappeler à ce moment la création des CLOS du NID de L’OISE en 1966.

 

En résumé en 1963 le CLOS du NID passait à 210 lits, et SAINT GERMAIN du TEIL était créé à 76 lits.

 

Tous ces évènements historiques montrent bien que les parents étaient dispersés, et que devenait nécessaire et utile une Association de Parents. De plus l’abbé OZIOL était très surchargé, et la situation laissait supposer qu’il fallait dispatcher les responsabilités vers des directions d’Etablissements.

 

Il aura été nécessaire que lors d’une période évènementielle plusieurs parents en l’an 1970  rassemblés autour de Mr. LIEUTAUD Marvejolais, rapidement nommé secrétaire de ce mouvement, car travaillant près de Monsieur l’Abbé OZIOL, il connaissait le fonctionnement des Etablissements et il avait accès aux listes des parents. Aussitôt se rallièrent les Parisiens,

second centre de rassemblement, chez Madame LABAUME, qui avait fait appel entre autres à Mrs. GODDE, CLOS, HOUSSARD, JOLY, HEUGAS, FRANCHART.

 

Lors de notre premier rassemblement nous avions envisagé la création d’un Conseil d’Administration, en regroupant les « Provinciaux » : Mme le Docteur BAUR, Mrs GABEN, RICHAUD, tous trois de la ville de MARSEILLE, Mr. VUILLLEMIN,  de RENNES, le Colonel MARCHAND, Mr. BIGOU de TOULOUSE.

 

Puis une autre réunion de concertation, ou se sont présentés : Mr. ROUANET, CHENAUD, BOURGADE, MARMARA, BRISSON, MERCIER des ROCHETTES.

 

Ces personnes se rallièrent au Conseil d’Administration, dès 1971, sauf Mr. ROUANET qui s’écarta, ensuite viendront se joindre en 1973 : Mme PEYTAVIN, Mr. le Docteur POLITUR, psychiatre au Clos du Nid, Mrs. LE GLEUHER, GERMAIN d’ARLES, POTTIER, et ROUX.

 

3  CREATION du sigle associatif

 

C’est ainsi que le rapprochement de l’Association nouvelle à créer, avec celle recevant nos enfants, prend la désignation suivante.

 

A.P.E.F.A.O.

 

Association des Parents d’Enfants de la Fondations de l’Abbé  OZIOL

 

4 PREMIER CONSEIL D’ADMINISTRATION

 

28 mars 1970

Les douze personnes citées précédemment se sont réunies, Mr. CLOS ne souhaitant pas prendre position, compte tenu de ses responsabilités au sein de la présidence de l’Association de LA COLAGNE, et ont stipulé le premier « ordre du jour » de notre Assemblée Générale.

 

5 SUIVI de la PREMIERE ASSEMBLEE GENERALE

 

Qui a réuni 386 FAMILLES, dans le gymnase de GREZES, à ce jour démoli.

 

Ce 28 Mars 1970, animée par notre Présidente Fondatrice Madame LABAUME, assistée par le secrétaire général, premier responsable imposé par la situation, et un trésorier ami, en la personne de Monsieur HOUSSARD. Cette Assemblée fut un exemple de réussite remarquée, ces 386 présents ou représentés, illustraient le bien fondé de création d’Association, leur ardeur, parfois, et leur motivation ne nous connaissant pas les uns les autres, nous avions en commun le souhait de défendre notre  progéniture. La salle a pris la parole à de nombreuses reprises et des décisions ont pu être prises sous la présence remarquée de Monsieur le Chanoine ALMERAS, et de Monsieur LUCHE représentant Mr. l’abbé OZIOL.

 

Assistaient aussi quelques responsables, et Docteurs de l’époque, dont Monsieur Jacques BLANC

 

Un rappel des buts de l’Association fut énoncé : Défendre les intérêts des enfants hospitalisés, poursuivre l’étude et la défense des intérêts de toute les familles membres ,créer et développer entre les familles l’esprit d’entraide et de solidarité, collaborer par une représentation au sein des Conseils d’Administration, participer à l’extension, collaborer avec d’autres Associations dans leur action sociale.

 

-          Une lecture des statuts est donnée par Monsieur GABEN. Des discussions ont été prononcées à ce sujet, notamment par Messieurs, ROUANET, à plusieurs reprises, FARBOS, HEUGAS, LUCHE, MEZEIX. Chaque article suite au débat est approuvé à l’unanimité.

-          Le Conseil d’Administration proposé et accepté par le vote, suite à plusieurs nouvelles candidatures, était composé : par Madame LABAUME, Madame le Docteur BAUR, Messieurs BIGOU, GABEN, RICHAUD, MARCHAND, VUILLEMIN, LIEUTAUD, GODDE, FRANCHART, JOLY, HOUSSARD, HEUGAS. Puis fut décidé une responsabilité par région composée par le sud-ouest sous la responsabilité de Mr. BIGOU, Marseille PAR Mr. GABEN, le centre par Mr .LIEUTAUD, et la Bretagne-Normandie par Mr. VUILLEMIN.

-          Un message de l’abbé OZIOL absent pour des raisons majeures est lu, ensuite Mr. BIGOU reprend « l’affaire du Clos du Nid depuis le 24.10.1969 et explique comment en qualité de parent il fait partie du Conseil d’Administration du Clos du Nid et définit le rôle du parent au Conseil, qui n’est pas de contrôler les finances, pour vérifier les comptes il existe des organismes de tutelle.

-          Monsieur le Préfet de LOZERE, responsable de l’organisme de tutelle, a déclaré officiellement au Conseil Général du département qu’il n’existait aucun accros dans la gestion du Clos du Nid.

-          On exprime diverses opinions sur d’éventuels raccrochages à l’UNAPEI, en termes de solidarité, mais nous aurait conduit  à une organisation nationale semblant incompatible avec la défense immédiate des créations de l’Abbé OZIOL.

-          Mr. ROUANET  et ensuite  Mr. LUCHE synthétisent les échanges, celui-ci conclue en remerciant les parents d’avoir constitué une Association qui va être une force morale considérable étant au service des responsables de gestion, et qui tout en étant contestataire sera d’une grande utilité. Dès cette semaine un expert-comptable de l’ordre des experts agréés par la cour d’appel de Paris viendra et vérifiera tous les comptes, avec mission de les établir d’une façon formelle définitive et indiscutable ; puis en seconde décision : un projet de règlement intérieur mis en ordre par le préfet SEGUY qui prévoit les infractions et les sanctions aux infractions suivant le droit pénal.

Suite à cette première Assemblée Générale, nous avons tous manifesté notre accord afin de continuer à confier l’avenir de nos enfants à la discrétion de Mr. l’abbé OZIOL, en convenant que cette prise en charge de leur présence serait garantie « du berceau à la tombe ».

Afin que la participation des parents soit la plus complète, Madame LABAUME Présidente, s’assure qu’ils soient entrés au sein des Conseils d’Administration de gestion, dans les proportions convenues avec les responsables, c’est la voie qui nous était tracée au Clos du Nid, à la COLAGNE maintenant intégrée à l’Association du Clos du Nid, et plus tard à LANGOGNE.

De plus les consignes avaient été données pour que les régions assurent dans la mesure du possible, des réunions ou rassemblements d’échanges et d’amitié. La région parisienne comptabilisant un nombre important de parents a répondu chaque année à cet appel.

 

6 CONCLUSIONS

Les buts principaux de notre Association définis lors de notre Assemblée initiale, confirmés en Avril 1970, ont été notre base de vie associative, et sont actuellement en cours.

Les Conseils d’Administration APEFAO ont évolué et nous avons retrouvé dans leur constitution des parents qui sont devenus membres à leur tour, ayant vécu l’historique de cette création, comme Monsieur ROUANET.

 

DOCUMENT créé fin Année 2014 par l’Association APEFAO et inscrit sur le site , le rédacteur membre fondateur est Monsieur FRANCHART.

 

Merci de nous avoir lu.