Association des Parents et amis des Enfants des Etablissements Fondés par l'Abbé Oziol
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INTERVENTION DE M

CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE ACCUEILLIE

 

 

Article 1er : Principe de non-discrimination.

Dans le respect des conditions particulières de prise en charge et d’accompagnement, prévues par la loi, nul ne peut faire l’objet d’une discrimination à raison de son origine notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractéristiques génétiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son âge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d’une prise en charge ou d’un accompagnement social ou médico-social.

 

Article 2 : Droit à une prise en charge ou à un accompagnement adapté.

La Personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisé et le plus adapté possible à ses besoins, dans la continuité des interventions.

 

Article 3 : Droit à l’information.

La Personne bénéficiaire de prestations ou de services a droit à une information claire, compréhensible et adaptée sur la prise en charge et l’accompagnement demandés ou dont elle bénéficie ainsi que sur les droits et sur l’organisation et le fonctionnement de l’établissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d’accompagnement. La Personne doit être informée sur les associations d’usagers œuvrant dans le même domaine.

La Personne a accès aux informations la concernant dans les conditions prévues par la loi ou la réglementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitées à les communiquer en vertu de la loi s’effectue avec un accompagnement adapté de nature psychologique, médicale, thérapeutique ou socio-éducative.

 

Article 4 : Principe du libre choix, du consentement éclairé et de la participation de la Personne.

Dans le respect des dispositions légales, des décisions de justice ou des mesures de protection ainsi que des décisions d’orientation :

La Personne dispose du libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertes soit dans le cadre d’un service à son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un établissement ou service, soit dans le cadre de tout accompagnement ou de prise en charge.

2° Le consentement éclairé de la Personne doit être recherché en l’informant par tous les moyens adaptés à sa situation, des conditions et conséquence de la prise en charge et de l’accompagnement et en veillant à sa compréhension.

3° Le droit à la participation directe, ou avec l’aide de son représentant légal, à la conception et à la mise en œuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la concerne lui est garanti. Lorsque l’expression par la Personne d’un choix ou d’un consentement éclairé n’est pas possible en raison de son jeune âge, ce choix ou ce consentement est exercé par la famille ou le représentant légal auprès de l’établissement, du service ou dans le cadre des autres formes de prise en charge et d’accompagnement. Ce choix ou ce consentement est également exercé par le représentant légal lorsque l’état de la Personne ne lui permet pas de l’exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins délivrés par les établissement  ou services médico-sociaux, la Personne bénéficie des conditions d’expression et des représentations qui figurent au code de la santé publique. La Personne peut être accompagnée de la personne de son choix lors des démarches nécessitées par la prise ne charge ou l’accompagnement.

 

Article 5 : Droit à la renonciation.

La Personne peut à tout moment renoncer par écrit aux prestations dont elle bénéficie ou en demander le changement dans les conditions de capacité, d’écoute et d’expression ainsi que de communication prévues par la présente charge, dans le respect des décisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des décisions d’orientation et des procédures de révisons existantes en ces domaines.

 

Article 6 : Droit au respect des liens familiaux.

La prise en charge ou l’accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre à éviter la séparation des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la Personne, de la nature des prestations dont elle bénéficie et des décisions de justice. En particulier les établissements et les services assurant l’accueil et la prise en charge ou l’accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des Personnes ou des familles en difficultés ou en situation de détresse prennent, en relation avec les autorités publiques compétentes et les autres intervenants, toute mesure utile à cette fin. Dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé et du souhait de la Personne, la participation de la famille aux activités de la vie  quotidienne est favorisée.

 

Article 7 : Droit à la protection.

Il est garanti à la Personne comme à ses représentants légaux et à sa famille, par l’ensemble des personnels ou personnes réalisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialité des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est également garanti le droit à la protection, le droit à la sécurité, y compris sanitaire et alimentaire, le droit à la santé et aux soins, le droit à un suivi médical adapté.

 

Article 8 : Droit à l’autonomie.

Dans les limites définies dans le cadre de la réalisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous réserve des décisions de justice, des obligations contractuelles ou liées à la prestation dont elle bénéficié et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcée, il est garanti à la Personne la possibilité de circuler librement. A cet égard, les relations avec la société, les visites dans l’institution, à l’extérieur de celle-ci, sont favorisées.

Dans les mêmes limites et sous les mêmes réserves, la Personne résidente peut, pendant la durée de son séjour, conserver des biens, effets et objets personnels et, lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et des ses revenus.

 

Article 9 : Principe de prévention et de soutien.

Les conséquences affectives et sociales qui peuvent résulter de la prise en charge ou de l’accompagnement doivent être prises en considération. Il doit en être tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d’accompagnement. Le rôle des familles, des représentants légaux ou des proches qui entourent de leurs soins la Personne accueillie doit être facilité avec son accord par l’institution, dans le respect du projet d’accueil et d’accompagnement individualisé et des décisions de justice.

Les moments de fin de vie doivent faire l’objet des soins, d’assistance et de soutien adaptés dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la Personne que de ses proches ou représentants.

 

Article 10 : Droit à l’exercice des droits civiques attribués à la Personne accueillie.

L’exercice effectif de la totalité des droits civiques attribués aux Personnes accueillies et des libertés individuelles est facilité par l’institution, qui prend à cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nécessaire, des décisions de justice.

 

Article 11 : Droit à la pratique religieuse.

Les conditions de la pratique religieuse, y compris la visite des représentants des différentes confessions, doivent être facilitées, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des établissements ou services. Les personnels et les bénéficiaires s’obligent à un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit à la pratique religieuse s’exerce dans le respect de la liberté d’autrui et sous réserve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des établissement et services.

 

Article 12 : Respect de la dignité de la Personne et de son intimité.

Le respect de la dignité et de l’intégrité de la Personne est garanti. Hors la nécessité exclusive et objective de la réalisation de la prise en charge ou de l’accompagnement, le droit à l’intimité doit être préservé.